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Chroniques d'une Exploratrice Lutine
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tome 1, Chapitre 8 « Dix-Septième Jour » tome 1, Chapitre 8

C’est presque sûr maintenant, si nous continuons à avancer à la même allure, dans deux jours nous sortirons définitivement de cette région aride et rocheuse. Le danger des essaims de frelons est enfin écarté, la probabilité pour que nous en croisions un nouveau est bien faible désormais. Pourtant, nous continuons à voyager de nuit, et je ne suis plus la seule à avoir l’impression de voir des étoiles tomber du ciel : Pilpilim en a vues aussi. Cela n’empêche pas Erdwyn de continuer à se moquer gentiment, mais je pense qu’au fond, il est jaloux. Ce n’est pas un grand marcheur comme le reste de l’expédition, et il est sans cesse obligé de regarder où il met les pieds. Il ne peut donc pas garder le nez levé vers le ciel comme nous. Je pense que j’essayerai de prendre un moment avec lui ce soir. Il n’y a pas de raison qu’il ne profite pas du spectacle également.

Nous approchons de la sortie du désert comme je l’ai déjà écrit, et pourtant, celui-ci nous réserve encore des surprises. Pas aussi majestueuse que la cité creusée dans la roche que Jykh m’a montrée, malheureusement, mais tout de même surprenante. Nous avons pourtant failli passer à côté, alors que nous avancions à la lueur des astres seulement, et c’est grâce à Erdwyn que nous avons pu faire cette petite découverte. Comme quoi, il y a aussi des avantages à garder le regard cloué au sol.

Sur une très large zone dont nous n’avons pas trouvé les limites, il y avait tout un tas de fossiles éparpillés au milieu des cailloux et des roches, sous la poussière. Nous avons passé un petit moment à les observer très attentivement, et d’après Erdwyn, il s’agissait de fossiles de créatures marines. La zoologie étant sa spécialité (la bibliothèque dont il s’occupe possède une immense salle remplie uniquement d’ouvrages à ce sujet), je pense qu’on peut facilement lui faire confiance. Ensemble, nous avons fouillé et soulevé d’immenses nuages de poussières pour observer de plus près chacun de ces fossiles, et notre cher ami gobelin a trouvé ce qu’il pense être des dents de requins. D’après lui, ce désert aurait été autrefois un immense océan, ou en tout cas une petite mer intérieure. Il ne serait pas impossible dans cette optique que les Récifs du Ciel soient tout ce qu’il reste de cette étendue d’eau salée. Je conserve précieusement les quelques dents que j’ai trouvées, je pense que cela fera un beau cadeau à offrir à mon vieux grand-père quand je rentrerai à Tolbalad après cette expédition.


Texte publié par Lutine, 10 janvier 2014 à 10h57
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