MEURTRE A LA GALETTE

Monsieur Jean, notaire réputé de Paris , organise une réception pour la galette des rois. Des clients sont invités. Des divorcés, des acquéreurs de bien , et les derniers en date sont des héritiers endeuillés. L'adjudicateur a récité un acte de partage de biens de leurs parents disparus dans leur vieillissement .

Nicolas second de deux enfants à été plus gâté que sa sœur aînée. Celle- ci l'accepte difficilement. Châtain aux yeux marrons , de taille moyenne , une allure très distinguée, elle a deux enfants assez fiers . L'un d'eux décide de faire un mauvais tour à son oncle.

Les invites prennent connaissance de leur place. Durant le dîner, Mathis le neveu crapuleux se promène dans les cuisines en prétextant qu'il vient chercher de l'eau. Voyant des assiettes alignées, il les détaille, vérifie qu'il n'ya pas de témoin ni deux prénoms identiques. Il soulève la croute de la galette , ouvre la capsule et verse le contenu mortel dans la frangipane. Toujours attentif aux mouvements extérieurs , il recolle la coiffe de la galette. Il quitte les lieux ni vu ni connu

Les galettes sont distribuées dans chaque assiettes. Mathis surveille les réactions de son oncle. Celui- ci participe activement aux conversations. Au fur et à mesure du déjeuner, Nicolas desserre sa cravate discrètement, gesticule doucement , pose la main droite sur son cœur et sa tête tombe dans l'assiette. Un cri d'effroi sort des convives. Le notaire appelle immédiatement les pompiers. Un médecin se joint à eux , décrète le décès de l'invité. Une autopsie est en cours.

Maryline la sœur du défunt, est choquée. Elle se demande qui a pu le tuer. Elle est persuadée que c'est un meurtre...

Elle en parle à ses enfants :

< - Je me demande qui a pu le tuer ! Surtout de cette façon, c'est ingénieux !

- Peut être a t'il eu un soucis de santé ? Je l'entendais souvent tousser!> Constate Martine la fille de Maryline.

< - Non ! Nicolas n'avait pas de soucis de santé. Il m'en aurait parlé ! Je ressens plutôt un acte de vengeance ! Mais par qui ? Laissons un inspecteur faire son travail. Attendez vous à être interrogé mes enfants ! Je vous demande de ne pas mentir. Cela compliquerait la situation!

- Laquelle maman ? L' héritage s'est bien passé. Nous n'avons rien à nous reprocher. ..

- le crois tu vraiment Mathis ? As tu bien accepté ta part ? Ne ressens tu pas un privilège donné à ton oncle par rapport à nous ?> Affirme t'elle.

< - Si je l'avoue, mais pas au point de le tuer !

- L'enquêteur va élucider ce drame au clair. Je ne t'accuse pas , j'essaie de comprendre. Ta malice m'aide parfois à réaliser !

- Je te remercie maman , mais là , je ne suis pas dans l'aptitude de répondre !>

Mathis est un garçon âgée de 20 ans. Il a une maturité bien développée. Il est de bons conseils envers sa maman. Brun aux cheveux bouclés , fin de corpulence, au joli visage , il est très rancunier et n'hésite pas à le montrer de manière agressive. Sa sœur Martine blonde au regard enjôleur , le craint . De ses dix huit ans , elle a subi ses violences suite à des recommandations non respectées. Il la protège de ces galopins tentant de la séduire. Un a souffert d'un bras cassé.

Martine subit agréablement les sévices sexuels de son frère. Elle se laisse guider voir diriger comme sa muse.

L' inspecteur gadget se présente à leur domicile. Il questionne de façon pointilleuse chacun :

< - Comment avez vous acceptez l'héritage de vos parents ?

- ....

- Comment était votre relation avec votre frère, votre oncle ?

---

...>

L'enquêteur est patient. Il détaille les divers indices avant de prolonger les interrogatoires. Il sent que la vérité va être difficile à dévoiler.

Il reçoit le résultat de l'autopsie :

< - Monsieur Nicolas est décédé d'un empoisonnement. Je vais retrouver le ou la coupable. Je demande une attention à vous Mathis, à vous Catherine et à vous Martine. Je vous convoque d'ici quelques jours. Ne vous éloignez pas !>

L'inspecteur les quitte d'un pas ferme. Il prend en main son nouveau dossier. Il interroge Mathis en premier. Il est son principal suspect :

<- Comment vous entendez vous avec vos proches ,

- Bien, j'ai une belle harmonie avec tout le monde.

- Même avec votre oncle Nicolas ?

- Oui pourquoi ?

- D'après quelques infos, j'ai appris que l'héritage de vos grands parents n' a pas été avantageux envers votre mère !

- Oui... Mon oncle à été plus gâté. Mais cela ne prouve pas un crime. Peut être que Nicolas avait des soucis personnels ....

-Soit... Dans l'immédiat je me tourne vers la famille pour des renseignements ... Je sens que vous en savez plus que vous ne voulez en dire ! Je suis pertinent! Nous allons nous revoir jeune homme.!

- Je suis disponible à répondre à vos souhaits inspecteur !

- Pour la prochaine fois établissez moi une liste complète de votre famille.

- Bien je m'en occupe ! A bientôt inspecteur.

- À bientôt Mathis>

Le jeune homme se montre prudent. Il ne doit rien laisser trainer dans sa chambre. Il en profite pour la ranger , et prend l'idée de retourner dans le restaurant et se cache dans les cuisines pour jeter la fiole en plastique du poison dans une poubelle. Avec les mains gantées , aucune preuve n'est à l'appui !

De retour , il croise sa sœur dans sa chambre avec un gigolo. Il le chasse immédiatement , celui-ci ébahi est vite poussé à la porte. Martine n'en peut plus des remontrances de son frère :

<- Il est hors de question que tu fréquentes qui que ce soit. Tes envies sexuelles me sont destinées ! As tu compris ? Maintenant j'ai un travail à te confier. Tu m'aides à dresser la liste des membres de la famille de maman ! Je fais celle de papa ! Je te laisse une semaine avant de me la rendre. Gadget la voudrait !

- Non Mathis ! Je veux vivre et épanouir ma sexualité comme je l'entends. J'ai dix huit ans , je suis libre de mes choix !

Mathis prend sa sœur par le colchique , glisse son autre main dans la fente des cuisses et lui fait comprendre :

<- Tu m'appartiens ! Est ce clair ?

- Oui ! > Répond t'elle effrayée.

< ' Maintenant tu prépares ce que je t'ai demandé !

- Ok !

- Tu restes la plus discrète possible sur notre adultère ! Le détective n'a pas à le savoir ! C'est top secret entre nous ! Compris ?

- Evidemment ! Pourquoi irai je le lui raconter ?

- Afin que tu ne tombes pas dans son piège ! Il est malin "le Gadget".>

Mathis embrasse sa sœur en quittant la chambre. Il lui réserve un moment nocturne érotique à l'aveugle. Il aime la surprendre dans son sommeil , la bâillonant avec sa main de cuir , il la caresse en douceur et langoureusement jusqu'à ce qu'elle perde ses moyens. Il la pénètre et la fais jouir de tout son saoul!

Le détective après avoir épluché les quelques renseignements civils , convoque la sœur du défunt Nicolas :

< -Bonjour madame Maryline !

-Bonjour inspecteur ! Que puis je pour vous ?

- J'ai interrogé votre fils , il me semble qu'il est muet sur un fait... Ne semblerait il pas pervers dans son âme ?

- Le décès de son père a été brutal pour lui ! Il a muri très vite...

- Ce qu'il l'a rendu très dur et cachotier n'est ce pas ?

- Cachotier peut être , mais dur... Je ne pense pas !

- Surveillez le bien ! Comment était l'entente avec votre frère Nicolas ?

- Nous étions inséparables ! Il a été présent après le décès de mon époux !

- De quoi est il décédé ?

-D' un cancer des poumons !

- Avez vous gardé contact avec votre belle famille ?

- Oui je suis proche avec mes belles sœurs

- Pensez vous que votre défunt mari avait des soucis avec votre famille ?

- Non pas du tout. Il s'entendait avec tout le monde.

- Je trouve votre fils avoir un comportement bizarre. A t'il des gestes déplacés? Rencontrez vous des aléas avec son caractère ?

- Ça arrive ! Il a un comportement normal.

- Ca reste à confirmer !>

Maryline s'inquiète. L'inspecteur juge son fils assez vite. Elle n'a aucun doutes sur Mathis, le contraire de ce Gadget. Elle regagne sa demeure soucieuse. Elle veut en avoir le cœur net.

< -Mathis? Est ce que je peux te parler ?

- Oui ? Qu'est ce que l'inspecteur t'a dit ?

- Tu restes son principal suspect. Ton attitude, ton visage parlent vrai. Il a senti un mensonge en toi . Est-ce le cas ?

- Non maman! J'aimais bien Nicolas. Pourquoi l'aurais je tué?

- Une jalousie peut rendre fou mon garçon. Le testament a été mal partagé. .. Peur être que ça ta rendu haineux ? Et ...>

A cette parole , Mathis enfile des gants, s'approche de sa mère, de son regard hypnotique , lui caresse le visage et lui avoue la vérité en l'étranglant. " Oui maman c'est moi l'assassin ! Je t'accompagne à rejoindre ton frère en douceur adieu".

Maryline décède dans ses bras. Mathis prévient les secours du malaise de sa maman.

Pas de traces de strangulation, pas de sang , le malaise est validé , malgré le doute de l'enquêteur.

Le jeune homme part chercher sa sœur à l'école. Il la voit accostée par des jeunes.

Il sort spontanément de sa voiture et se jette sur eux comme un vautour sur ses ennemis.

Martine essaie de le calmer . Ils quittent l'établissement scolaire main dans la main.

Durant le trajet, Mathis lui annonce le décès de leur maman :

<- Quoi ? Que lui est il arrivé,

-Elle a eu un malaise cardiaque !

- Comment ça ? Elle n'était pas cardiaque !

- Il faut croire que si ! Les parents ne dévoilent pas leur santé, pour ne pas inquiéter leurs proches. >

La fille se met à pleurer:

< Qu'allons nous devenir?

- Nous sommes ensemble. Tout va bien non ?

- J'ai du mal à croire au malaise cardiaque de maman. On s'en serait aperçu !

- Oui, il peut être foudroyant! Maintenant je prends soin de toi ! >

Il l'embrasse tendrement. Martine trouve son frère étrange.

Arrivés à la maison , la femme récupère le courrier et découvre une convocation de l'inspecteur à son nom. Elle a rendez vous dans 3 jours.

L'inspecteur la reçoit dans son bureau:

< bonjour mademoiselle. Sincères condoléances pour votre maman. C'est arrivé si tragiquement.

- En effet, maman ne me semblait pas fragile du cœur.

- Comment se comporte votre frère avec vous ?

- Nous nous entendons bien.

- Ne le trouvez vous pas bizarre ?

- Oui j'avoue qu'il est étrange. .. Mathis s'énerve pour un rien, me surveille constamment.

- Le définiriez vous comme un pervers ?

- Oui !C'est l'effet qu'il me donne.

- Pour ne rien vous cacher, je le sens coupable de l'empoisonnement de votre oncle . La jalousie peut rendre inhumain voir dangereux.

- Oh mince ! Me sentez vous en danger inspecteur?

- Non . Votre frère vous aime. Ne lui faites pas un coup de travers, il vous le fera payer .

- En effet , il n'hésite pas à me punir sévèrement si je m'éloigne de lui.

- Je vois... Subissez vous des sévices ou violences sexuels ? Vous pouvez porter plainte ! Tout viol est interdit par la loi !

- Je vais y réfléchir ! Je suis consentante , j'aime être baisée par lui !Je vous ai rédigé la liste des membres de la famille de maman , il a fait celle de mon père !

- Je vous remercie , elles vont m'être utiles ! Je vous tiens au courant !

L'enquêteur envisage un plan pour coincer le jeune garçon. Il reçoit un appel téléphonique du laboratoire. Il l'informe qu'il a trouvé une marque de strangulation sur la nuque de la défunte Maryline. La victime est décédée d' une crise cardiaque au cours d'un étranglement. Gadget impose à la morgue de conserver le corps jusqu'au sur lendemain. Il va constater les faits avec le coupable.

Il convoque par téléphone Mathis , il souhaite avoir un nouvel entretien , qui sera plus détaillé et poussé . Le jeune homme va subir un interrogatoire qui va l'emmener en prison.

Gadget se rend au restaurant suite à l'empoisonnement de Nicolas. Il demande au directeur de visionner les bandes d'enregistrement des caméras de surveillance. Il aperçoit le coupable s'introduire dans les cuisines. Il le prend sur le fait !C'est bien lui qui a provoqué le décès de son oncle , afin que sa maman puisse hériter de ses biens.

<- Entrez Mathis ! Bonjour ! Mon enquête se termine ! Pour clôturer le dossier , il me faut deux détails ! C'est vous seul qui allez me les fournir !

- Je vous écoute inspecteur !>

Le détective actionne le projecteur .

<-Vous reconnaissez vous à cet endroit ? Il me semble que c'est vous ! Pouvez vous m'en dire plus?>

Le jeune garçon ne sait quoi dire. Il contrôle sa panique . Il n'avait pas songé aux caméras de surveillance.

< -Pourquoi l'avoir tué , jeune homme ?

- J'étais jaloux de mon oncle. Il était le chouchou de mes grands parents. Ma mère était défavorisée , ça me rendait triste. Nicolas a dit un propos au notaire qui m'a fait réagir dan le temps! Je ne regrette pas de mon geste !

- Et votre mère ? Est ce vous qui l'avez supprimée ? Le laboratoire m'a confirmé une marque de strangulation sur sa nuque. Effectivement elle est morte d'un malaise cardiaque de façon étrange. Votre sœur m'a éclaircit sur votre attitude vis à vis d'elle , votre comportement ... Vous êtes mis en examen . Un avocat vous est choisi d'office...>

Le coupable avoue ses faits dans un lâcher prise!

<- Ce n'est pas la peine ! J'avoue mes faits d'empoisonnement envers mon oncle , et j'ai étranglé ma mère lorsqu'elle a commencé à avoir des soupçons ! Je ne voulais pas , mais les pulsions ne sont pas faciles à gérer !

- Je pense que le juge va vous interner dans un hôpital psychiatrique ! Bon courage Mathis !>

Un brigadier vient chercher le détenu , l'inspecteur prévient Martine de l'arrestation de son frère. Elle n'en revient pas , malgré ses doutes.

Elle lui rend visite en prison , elle l'attend dans le parloir. Il tarde à venir. Elle demande au surveillant la raison du retard. Elle s'inquiète ! Celui-ci découvre le détenu inanimé dans sa cellule , les veines de ses poignets tranchées!

Martine apercevant le regard du garde comprend un malheur. Son frère est décédé. Elle se sent seule ! Elle se culpabilise d'avoir trop dévoilé la vérité. De retour dans sa maison familiale , elle contemple chaque pièce inhabitées , entre dans la chambre de Mathis. Elle découvre un flacon trainant sur la moquette. Elle sent l'arme du crime. Elle le ramasse et l'ouvrira le moment venu. Est ce un message de son frère ? Elle vit son deuil aux cotés de sa tante maternelle Martha et son oncle Hugues.

Les semaines passent... Le deuil se fait tranquillement. Tante Martha invite toute la famille à savourer la dernière galette du mois de Janvier. Une grande pensée envers les défunts est le sujet du jour. Les oncles , tantes , cousins et cousines et amis énumèrent les bons moments avec eux. Martine s'en moque. Elle se retire dans sa chambre avec sa part de galette. Elle observe le morceau , réfléchit à son acte , et agit .Elle ouvre le flacon mortel doucement , récite ses prières tout en versant le contenu dans la pâtisserie. Elle referme bien le chapeau de la galette , mord d'un coup sec dans la frangipane , termine la galette en léchant ses doigts et patiente sa mort :" Attendez moi maman , Mathis , j'arrive !" Elle a chaud , elle s'allonge sur le lit à plat dos , prête à être inhumée . Elle entend sa tante l'appeler ! Elle la rassure que tout va bien ! Elle arrive dans un instant. A ce moment , elle se laisse plonger dans un profond sommeil , et rejoint ses défunts dans les cieux.

La famille inquiète de la longue absence de la fille ,monte et entre dans la chambre. Cris de frayeur accompagnés de pleurs , la morgue vient chercher le corps . Tout le monde est choqué du suicide de Martine. Personne ne s'attendait à une subite disparition !

Seule la tante Martha et l'oncle Hugues les plus proches , ne sont pas surpris ! Ils acceptent le fait. Mathis et elle étaient trop intimes pour se perdre. Dans un silence mortuaire , des bougies blanches allumées dans chaque coin du salon , une prière est récitée pour accompagner la défunte au paradis. Un prêtre purifie la chambre du drame , demande aux propriétaires de la laisser fermer durant une semaine. Il revient d'ici quatre jours vérifier ses actions et les renouveler si nécessaire.

Depuis ce jour , la galette est remplacée par la buche de nouvelle Année. Savourée au parfum chocolat praliné , les invités la dégustent tranquillement sans arrière pensée . Tante Martha et son mari Hugues sont soulagés et rassurés de l'ambiance légère et festive qui règne ... Les entités bienveillantes sont parmi eux . Les hôtes ont touché un bel héritage.