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tome 1, Chapitre 9 « Un moment de réconfort » tome 1, Chapitre 9

Samedi matin 10h, je me prépare dans ma salle de bain avant de retrouver Fred au skate Park quand mon portable sonne et le nom Crystal s'affiche, j'attrape le téléphone et décroche.

- Allo Crystal ça va?

- Alex je sais que tu devais passer ta journée avec Fred mais j'ai besoin de te voir...s'il te plait rejoint moi vite dit-elle en sanglotant

- Hey qu'est-ce qui t'arrive ?

- J'ai besoin d'être consolée...rejoint moi je t'en prie...

- T'es ou?

- Au bord d'une falaise, celle près du phare...

- Crystal ne fais pas de connerie! J'arrive

- T'inquiète je vais pas sauter, j'avais juste besoin de prendre l'air...mais j'ai besoin d'un ami et je n'ai que toi

- Bouge pas je viens au plus vite.

- Alex je suis désolé pour Fred

- Il peut attendre, je suis sûr qu'il comprendra

- Merci répond-t-elle avant de raccrocher

Je cours jusqu'à l'arrêt de bus le plus proche, à 10h15 j'achète un ticket et m'assis au premier rang. Un quart d'heure plus tard je suis déposé sur le port. Je ne prête pas attention aux divers voiliers et yacht qui se dressent fièrement. Je me faufile à travers la foule qui se pressent pour avoir les poissons les plus frais et emprunte un petit chemin caillouteux. Je grimpe le sentier en pente pendant environ cinq minutes avant que le sol soit à nouveau plat. J'aperçois l'immensité de la mer et en continuant encore un peu je la vois, elle est là assise dans l'herbe, les bras croisés sur ses genoux et la tête enfoui entre eux. Je m'assois à ses côtés et elle relève la tête. Son visage d'habitude si souriant et abimé par les larmes. Elle me glisse un petit merci avant de me prendre dans ses bras et s'effondre de plus belle sur mon épaule. Je la serre fort et lui passe une main réconfortante dans le dos. Au bout d'une bonne demi-heure, elle se calme.

- Raconte-moi qu'est-ce qu'il y a?

- Ce matin, en ouvrant la porte de ma chambre, j'ai découvert qu'une des femmes du foyer m'avait déposé une boite. Je l'ai prise et j'ai trouvé à l'intérieur tous les effets personnels de Mélanie. Il y avait beaucoup de bijoux, une brosse à cheveux et des photos de nous...tous mes souvenirs d'elle sont revenus à la surface. J'avais besoin de prendre l'air alors je suis sortie après avoir demandé l'autorisation. Je marchais tranquillement dans la rue, quand j'ai vu une fille de dos, elle lui ressemblait tellement, je l'ai interpellé mais évidemment ce n'était pas elle. Et là j'ai éclaté en sanglot et je me suis mise à courir aussi vite que mes jambes me le permettait et je suis arrivée ici j'en pouvais plus alors je me suis assise là et je t'ai téléphoné.

- Tu sais au début son absence était invivable, j'avais l'impression de la voir dans chaque visage. J'ai dû changer de chambre car ne plus la voir dans notre pièce commune me faisait trop de mal. Mélanie je l'ai connu vraiment depuis que je suis ici. On était dans le même collège mais on ne s'était jamais parlé. On est arrivé le même jour et étant deux nouvelles on a tout de suite sympathisé, heureusement qu'on s'est entendu.

On s'est vite adapté au foyer et surtout on était contentes, de chacune quitter notre orphelinat respectif. On a été répartie dans les chambres et par chance on s'est retrouvé ensembles. On nous appelés les inséparables, on était toujours ensemble. Elle contrairement à moi s'est retrouvée orpheline parce qu'elle était un 'accident' pour ses parents. On a découvert sa maladie quatre mois après notre arrivée. Elle a eu un traitement à prendre mais ses jours été compté, il lui fallait une greffe de cœur mais elle n'a pas pu attendre. La liste était tellement longue...

- Elle a quand même tenu deux ans ce qui est beaucoup selon ce que disait les médecins mais pour moi c'est si peu...Tu sais le pire, dit-elle en reniflant c'était que celle qui pleurait c'était moi et elle, elle me consolait. Elle disait toujours qu'elle n'avait pas le temps d'être triste, qu'il fallait qu'on profite a maximum du temps qu'on a, quel que soit les jours qu'il nous reste.

- Mélanie, elle souriait tout le temps, et on partait souvent dans des fou-rire pour des trucs vraiment débiles. Je n'ai pas ri aux éclats depuis le jour où elle est partie. Elle était si jolie, les garçons du collège et du foyer la voulait tous. Elle avait la peau claire, de magnifiques yeux marron en amande, un petit nez, une petite bouche et une très longue chevelure bouclé et doré. Son corps était mince et élancée. Tiens regarde j'ai une photo d'elle et moi dit-elle en la sortant de la poche de son perfecto.

- Elle était vraiment très belle et toi aussi dis-je en lui faisant un clin d'œil, vous faisiez quoi quand cette photo a été prise?

- Comme d'habitude, des conneries, ce jour-là on a piqué des fringues dans le dortoir des garçons, ainsi que des crayons à maquillage dans le sac à main de la directrice. On s'est déguisé en mec et on s'est baladé dans le foyer comme ça. Ça n'a pas du tout plut a la chef qui nous a ordonnée de nous changer. Après avoir quitté nos déguisements, elle est venue nous passer un savon, mais comme elle a bafouillée, on n'a pas pu s'empêcher d'éclater de rire. Elle nous a interdit de sortir de la chambre jusqu'au repas. On a pris nos appareils photos qui nous avaient été offert, par le foyer à noël, et on a pris plusieurs photos dont celle-là.

- C'est un très beau souvenir, dis-je.

- Oui et il y en a tellement d'autres.

- Ça va mieux?

- Oui, ça me fait du bien de parler d'elle et de me souvenir des bons moments. Merci d'avoir gâché ta journée pour venir me voir...T'es un garçon en or.

- Dis pas de bêtise, tu as une place particulière dans mon cœur et te voir malheureuse me fait de la peine. Tu es la pour moi, je suis là pour toi. Tu es une fille précieuse, pas étonnant que tes parents t'ai appelé Crystal.

- T'es tellement adorable, dommage que tu sois gay sinon je t'aurais épousé sur le champ. Je déconne, non pas que tu ne sois pas mignon mais j'ai quelqu'un d'autre en tête.

- On aurait fait un super beau couple. Si on immortalisé ce moment?

Elle sort son appareil photo et hop c'est dans la poche.

- On est trop beaux dis-je

- J'avoue...Merci Alex

- Merci à toi d'être entré dans ma vie. Et dis-moi c'est qui ce mec qui te fait rêver?

- Il s'appelle Esteban il est dans mon foyer dit-elle en rougissant.

- Joli prénom

- Mince il est déjà 11h30 il faut que je rentre pour le repas sinon je vais me faire disputer!

- Viens je te raccompagne.

Je l'ai ramené chez elle puis j'ai pris le bus pour rentrer chez moi. Ni Crystal, ni Fred n'était disponible cet après-midi, alors j'ai passé le reste de la journée à regarder la télé et à jouer un peu à la console.


Texte publié par Cecilouxx, 25 avril 2014 à 15h10
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