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tome 1, Chapitre 25 tome 1, Chapitre 25

Astérix avait réellement cru être redevenu le fier Gaulois qu’il était au fil des jours, notamment lors de leur voyage en bateau, à défaut d’avoir retrouvé son optimisme. Il avait toujours su que la vue de la jeune femme risquait d’ébranler cela mais il avait pensé que la déception et le sentiment de trahison étaient tels qu’il aurait su passer outre, gagné par un sentiment de colère devant celle qui les avait trompés. Il en était presque venu à espérer qu’elle leur rendrait l’image de la parfaite félonne satisfaite d’elle-même, ce qui aurait rendu les choses plus faciles. Ses certitudes et ses allégations disparurent à la simple vue de la jeune femme. Celle-ci n’avait rien de remarquable ; désormais vêtue de la longue toge blanche qui démontrait sa fonction, agrémentée d’une ceinture aux reflets cuivrés et d’un châle pâle, elle se démarquait peu des autres jeunes femmes, aussi blondes qu’elle pour la plupart, d’autant qu’elle se tenait en retrait aux côtés de la jeune femme qui était venue la chercher, celle aux traits similaires aux siens – sa sœur. Mais pour lui – pour eux, qui la connaissaient – elle rayonnait parmi elles. Il croisa son regard argenté pendant quelques secondes et toute sa colère, son amertume et son désarroi le désertèrent aussitôt, remplacé par un espoir fou et fragile. Il la fixa d’un air suppliant, le visage presque collé aux barreaux qu’il serrait inconsciemment, priant juste pour qu’ils n’eussent pas rien signifié pour elle. Qu’elle se sentît désolée de leur sort, même un peu. Il ne s’attendit pas à ce qu’elle prît l’initiative de les libérer ; sa posture retirée et défensive l’intimait de ne pas y songer et cela n’aurait pas été pertinent avec une telle assemblée autour d’eux. Elle détourna rapidement les yeux pour se contenter de fixer les Matriarches devant elle et les ignorer par la même occasion. Cela lui fit l’effet d’un coup de poignard en plein cœur. La maigre lueur d’espoir suscitée par son apparition disparut aussitôt pour ne laisser place qu’au vide et au désespoir.

Il desserra sa prise et recula d’un pas pour se laisser retomber sur le sol dur. Son fessier en prit un coup mais il balaya ce constat de son esprit. Il baissa le regard et ne prêta plus attention à la troupe qui approchait de la cage, amorphe. Ainsi, il ne vit pas le regard désolé que jeta Yucca à son égard, consciente d’être la cause de son état.

Seul Panoramix s’en aperçut.

— Luna ! cria Obélix, ce qui fit grimacer Astérix.

Il détourna le visage, préférant fixer la direction opposée à leurs nouveaux interlocuteurs. Il se serait bien couvert les oreilles pour ne pas entendre l’échange mais était conscient que c’était ridicule voire puéril.

— Que se passe-t-il donc ? Je croyais que nous étions amis !

La jeune femme sembla rapetisser tandis que quelques regards se tournaient vers elle parmi ses camarades, mais aucune ne réagit à l’exclamation. Sans doute étaient-elles déjà au courant de ce qu’il s’était produit dans le village. Dans tous les cas, Yucca ne prit pas la peine de répondre et évita soigneusement le regard implorant et rempli d’incompréhension du rouquin. Il eut seulement droit à quelques regards méprisants de ses compagnes, ainsi qu’à la réponse sèche de leur ainée, Opuntia :

— Ce n’est pas Luna mais Yucca, Gaulois. Cesse donc de l’importuner avec ce sobriquet ridicule.

La correction n’émut pas ce dernier, bien qu’il en tînt compte ; après tout, il était vrai que Luna n’avait été donné que parce que la jeune femme avait feint l’amnésie. A présent, son usage n’était plus d’actualité.

Il n’eut pas le temps de reprendre car Opuntia reprit la parole :

— Et ne crois pas que le fait que vous l’ayez secourue changera quoi que ce soit à votre avenir ; nous nous doutons bien que vous avez agi ainsi comme vous l’auriez fait pour n’importe autre femme, mais qu’il en aurait été autrement si vous aviez su qui elle était exactement.

— Ce n’est pas vrai ! s’indigna Obélix mais il ne vit pas le visage incertain de Panoramix qui observa brièvement le sol, songeur. Jamais nous ne l’aurions laissée en arrière, sans lui venir en aide, même si nous avions su dès le début qu’elle était magicienne !

Son exclamation naïve amusa plusieurs druidesses qui ricanèrent tandis que d’autres échangèrent des messes basses ou traduisirent l’échange aux villageois qui les accompagnaient. Yucca ne fut d’aucune d’elle, et pour la première fois, elle redressa la tête pour croiser brièvement les yeux du Gaulois qu’elle avait tant œuvré à éviter. Comme attendu, elle y lut de l’espoir et la même supplication qui transpirait dans sa voix. Désolée et le cœur lourd, elle se contenta de baisser de nouveau le regard pour ne plus s’y confronter. Les épaules du rouquin s’affaissèrent.

— Yucca ! répéta-t-il pour l’interpeller, entrainant une autre vague de ricanements.

— Vraiment navrant, marmonna Opuntia en secouant la tête, tandis qu’un sourire en coin se dessinait graduellement sur son visage. Cela n’est pas étonnant de votre part, en vérité. Vous suppliez quand vous êtes en mauvaise posture, tolérant tout ce qui peut vous aider, avant d’éliminer ensuite que cela devient gênant lorsque la situation vous redevient favorable.

Aucun ne comprit ses paroles. Les deux mages orientaux s’entreregardèrent, perplexes, tandis qu’Obélix décida que ces propos étaient simplement incompréhensibles. Il aurait sans doute continué à appeler Yucca jusqu’à ce qu’elle répondît mais il cessa lorsque le druide posa une main apaisante sur son épaule et la pressa pour l’inviter à reculer. Il obtempéra et céda de quelques pas pour permettre le passage de son druide. Ce dernier se dressa devant les druidesses, qui se tenaient à présent à quelques pas de la cage et s’y étaient arrêtées. Ils savaient qu’elles ne s’avanceraient pas davantage. Dédaignant la présence de ses compagnons, toute leur attention se concentrait sur le druide ; seule Yucca n’osait en fixer aucun, les yeux rivés vers le dos de sa condisciple qui se tenait juste devant elle.

Opuntia ne fut pas seule à s’avancer vers eux. La Matriarche la plus jeune, prénommée Agave, l’accompagna et ils purent les détailler à loisir. Les différentes étaient frappantes ; si Opuntia ressemblait à une momie vivante, tant et si bien qu’il était légitime de se demander si elle n’avait pas survécu que grâce à la magie, Agave paraissait à peine affectée par le temps. Si son visage aux traits doux donnait l’impression qu’elle entrait tout juste dans la quarantaine, son regard indiquait qu’elle en avait bien davantage et certains se prirent même à penser que peut-être, elle était dans les mêmes âges que leur druide bien qu’ils ne connussent pas. Quelques mèches grises se mélangeaient à une chevelure châtain terne maintenue en un chignon resserré mais qui laissait s’échapper quelques mèches. S’il y avait une ressemblance avec ceux de Yucca, elle était vague et ne signait que leur appartenance à un même peuple. Ses yeux d’un bleu pâle et froid croisèrent ceux du druide et y déversèrent toute sa haine à son encontre. Les cinq hommes en furent étonnés, et ce ne fut qu’à cet instant qu’ils remarquèrent la raideur de l’ensemble de ces femmes ainsi que des villageois autour d’elles, hommes comme femmes, qui n’avait rien à voir avec la crainte. Les haïssaient-ils donc à ce point ?

Pourquoi ?

— C’était idiot de votre part de vous rendre ici, sur notre territoire, lâcha Opuntia avant de les regarder tour à tour puis d’observer les deux mages orientaux durant quelques secondes. Bien que je devine la raison de votre venue et surtout qui a pu vous conduire jusqu’ici. Décidément, votre peuple est une vraie plaie que nous aurions dû éliminer il y a bien longtemps.

Les deux concernés se raidirent et la fusillèrent du regard, une moue amère tordant leurs lèvres.

— Espèce de salope, persiffla Kadir.

L’insulte lui valut de nombreux grognements courroucés en face de lui, qui se turent à un geste de la main de leur ainée.

— Nous vous avons accueillies parmi nous comme des membres à part entière de notre société – et plus encore, d’ailleurs, car nos propres femmes ne jouissent pas de la même liberté que vous aviez ni de la même importance – et c’est ainsi que vous nous remerciez, à présent ? En nous considérant comme des parasites à devoir éliminer, après nous avoir volés !

Un ricanement sortit de la gorge de la Matriarche plus jeune mais il était davantage ironique que moqueur, et les visages face à eux étaient trop durs pour rire de quoi que ce fût. Amer, aussi. Là encore, aucun des cinq hommes ne comprit.

— Nous jouissions de liberté, dites-vous ? s’exclama Agave, le ton acerbe et l’œil plus acéré encore qu’il ne l’avait été. Mais nous avons dû nous battre pour obtenir ces quelques droits que vous avez daignés nous accorder et malgré cela, malgré tout ce que nous faisions pour vous – vous soigner à l’aide de notre magie, vous aider dans vos chantiers, dans vos mines – vous nous avez traitées comme des êtres inférieurs à vous, juste parce que nous sommes des femmes ! Nous avions moins de droits alors que nous faisions bien plus que quiconque parmi votre peuple, alors où est la justice là-dedans ?

Kadir ouvrit la bouche pour répondre mais aucun mot n’en sortit, incapable de répliquer. Il finit par la refermer et se renfrogna, sous le regard désabusé de son collègue. La question de la place des druidesses au sein de leur société avait toujours fait débat dès leur arrivée et si leur magie avait été plutôt bien acceptée, pour les mêmes actes, leur qualité de femme avait rendu leur reconnaissance plus difficile. Certains mages autochtones, qui n’étaient que des hommes car cet art était interdit à leurs épouses, avaient relevé ce fait comme une anomalie, comme Amir. Cependant, ils avaient été trop peu nombreux pour initier un réel changement dans les mentalités, qui aurait risqué de remettre en question le statut des femmes orientales par la même occasion. L’infériorité de la femme était une norme chez eux comme chez la plupart des autres peuples et peu avait envie de voir ce système si bien huilé ébranlé jusque dans ses fondations. Le débat avait existé mais avait souvent été tué dans l’œuf, et les détracteurs de ce mode de pensée tournés en dérision dans le meilleur des cas. Ce qui n’aidait certes pas les avancées dans ce sens.

Et si le sujet avait été jusqu’alors considéré comme dérisoire par l’essentiel des représentants de la gente masculine, ces derniers se rendaient compte désormais que c’était, en partie, à cause de cela qu’ils se trouvaient là à présent.

— Nous n’avons rien à voir avec cela, protesta Panoramix, reportant l’attention sur lui. S’il y a eu des mésententes avec eux, c’est avec eux que vous devriez en discuter, et non pas les attaquer ni vous en prendre à mes collègues. Nous –

— Vous plaisantez ? s’écria Opuntia avec colère, contractant la mâchoire sous le coup de l’émotion. Cette mésentente, comme vous le dites si bien, n’est rien comparé à ce que vous nous avez infligé. Ce n’est pas pour rien si nous nous sommes tout d’abord réfugiées chez eux, c’est à cause de vous. Prétendument nos collègues, vous nous avez expulsées et bannies, considérant que notre sexe nous empêchait soudain d’exercer notre fonction malgré l’évidence de nos pouvoirs. Vous jalousiez notre puissance, alors vous n’avez rien fait de mieux que de profiter du système patriarcal qui se répandait parmi le bas-peuple pour justifier notre expulsion et nous rabaisser au rang de moins que rien !

Astérix leva la tête à la mention du bas-peuple, vexé d’être considéré comme tel et sentant la colère monter lentement en lui tandis qu’il mettait de côté le reste de ses propos. Si lui-même ainsi que les siens considéraient que le druide leur était supérieur du fait de son titre et de son rôle, conférés grâce à ses pouvoirs, et qu’il méritait leur respect, il ne s’était jamais senti inférieur à ce point. Peut-être était-ce son amitié avec Panoramix qui le faisait se sentir presque comme son égal ; peut-être qu’ailleurs, la différence était plus marquée. Pourtant, malgré ses nombreuses pérégrinations en Gaule et dans les pays voisins, il ne l’avait jamais réellement notée.

Il accueillit en lui-même cet élan d’irritation avec bienveillance. Il préférait cela à l’abattement qui l’avait saisi. Au moins, il redevenait lui-même. S’il devait mourir, il préférait que ce fût avec honneur et fierté, aiguillé par ce sentiment. Il n’eut pas le temps d’intervenir qu’Opuntia poursuivit :

— Pire même, vous nous avez traitées comme des parasites et comme une menace et vous vous êtes efforcés de nous évincer jusqu’à nous faire disparaitre de la mémoire des gens ! Qui se rappelle donc de ce que nous sommes et de qui nous sommes, à présent ? Personne ! Tout à coup, il est devenu dans la logique commune de penser que seuls les hommes sont aptes à manipuler la magie !... Et vous voulez nous faire croire que vous ne méritez pas ce qu’il vous arrive ?

Astérix cligna des yeux, rendu perplexe par ces affirmations. Il sentit sa voix mourir dans sa gorge et jeta un regard incertain vers Panoramix, en quête de vérité. Les yeux agrandis de surprise de ce dernier ne démentirent ni ne confirmèrent les propos de la druidesse ; il baissa la tête en conservant cette même mine effarée, réfléchissant à toute vitesse à ce que cela impliquait. Cela inquiéta le petit Gaulois ; disait-elle donc vrai ? Avaient-elles été soudain chassées par leurs homologues masculins ? Il avait du mal à y croire et en même temps… cela ne justifierait-il pas leur rancœur à l’égard des druides ?

— Panoramix… ?

La voix hésitante, presque suppliante, Astérix en oublia son habituelle politesse, quémandant juste des réponses à cet homme à qui il faisait une confiance aveugle et pour qui il sacrifierait sa vie. Panoramix lui accorda un bref coup d’œil avant de contempler de nouveau le sol.

— J-je ne sais pas, Astérix… je ne sais pas… il… il faudrait consulter nos ainés.

C’était comme si tout un pan de leur monde s’effondrait. Astérix devait avouer en lui-même qu’il n’avait jamais considéré les femmes autrement que dans les places que la société leur attribuait d’office… sans être non plus si choqué des quelques cas qui s’en émancipaient et s’affichaient dans des rôles masculins. Il savait qu’il n’en allait pas de même pour nombre de ses homologues, rebutés par ces quelques électrons libres. Par conséquent, plus il y réfléchissait, plus il songeait que, malheureusement, les affirmations de la druidesse étaient plus que plausibles. Mais comment auraient-ils pu oublier une telle chose ? Les aurait-on convaincus jusqu’à ce que tout le monde y crût ? Cela paraissait si incroyable ! Comment pouvait-on ainsi disparaitre de toutes les mémoires ? Et pourtant, lui et toute sa génération avaient grandi dans l’idée que les druides ne pouvaient être que des hommes. Et si c’était le cas, jusqu’où avaient-ils été pour inculquer cette idée fausse à tant de peuples ?

Un sentiment de honte et d’horreur se distilla peu à peu en lui, tandis qu’il imaginait tout ce que cela avait impliqué pour ces femmes exilées et leur descendance. Et qu’en était-il des quelques fillettes susceptibles de naitre avec des pouvoirs ? S’empressait-on de s’en débarrasser, prétextant ou supposant l’intervention d’un esprit malfaisant ? Ce cas ne s’était jamais présenté dans son village, à sa connaissance, alors il n’en avait aucune idée. Partagé entre la curiosité et la crainte de ce qu’il pourrait encore entendre, il n’osa pas les presser de questions. Après tout, il était possible qu’elles mentissent, n’est-ce pas ? Cependant, en lui-même, il n’y croyait pas ; leur version, en plus d’être crédible, expliquait non seulement leur existence mais aussi leur retrait et leur désir de vengeance.

— Et que nous arrivera-t-il, exactement ? demanda soudain Astérix d’une voix faible.

Un mince sourire se dessina sur les lèvres d’Opuntia en même temps qu’elle haussait un sourcil, alors que les autres femmes conservaient un visage neutre.

— Vous nous croyez réellement assez stupides pour vous révéler ce que nous avons prévu ? Il en va peut-être ainsi chez les hommes mais nous ne fonctionnons pas ainsi. Nous ne sommes venues que vérifier la prise de nos chers compatriotes. De toute façon, vous vous en rendrez bien compte bien assez tôt.

— Donc vous ne comptez pas nous tuer ? demanda Panoramix et les yeux d’Obélix s’écarquillèrent tandis qu’il se retournait vers lui et mesurait la gravité de ses paroles.

Jusqu’à présent, il n’avait pas réalisé que cela pouvait aller jusque-là. Alors elles étaient prêtes à leur donner la mort ?

Yucca était prête à les laisser se faire tuer sans rien dire ?

S’il souhaita un signe, n’importe lequel pour démentir cette pensée, que la jeune femme en serait incapable, par amitié pour eux, il en fut pour ses frais. Lorsqu’il se tourna vers Astérix dans l’espoir d’une dénégation, ce dernier secoua la tête, le visage lisse à mesure qu’il taisait ses émotions au fond de lui-même pour n’exprimer que de la froideur. Lorsqu’il se tourna vers Yucca, il constata qu’elle continuait de les ignorer ; ce ne serait sans doute pas elle qui leur donnerait la mort mais elle ne ferait rien pour empêcher ses consœurs. Elle se contentait de regarder ailleurs, comme si cette perspective n’existait pas et qu’elle n’y était pour rien.

Le sourire d’Opuntia s’accentua pour devenir mauvais, ce qui n’avait rien de rassurant. Près d’elle, Agave adopta une moue similaire. Ses paroles les confortèrent ensuite dans cette impression.

— Oh non, nous ne comptons pas le faire. Pas tout de suite, en tout cas. Ce serait bien trop simple. Nous avons mieux vous concernant.

— Mais c’est ce qui finira par arriver, n’est-ce pas ? fit Panoramix en fixant Yucca, qui avait levé la tête à la question pour le tourner vers la Matriarche, le visage indéchiffrable mais interrogatif.

Etait-elle elle-même en train de mesurer la menace qui pesait sur eux ? Si Obélix osait l’espérer, Astérix fit rapidement taire cette faible lueur vacillante. Il s’était suffisamment tourmenté à ce sujet.

— Nous verrons, éluda la druidesse avant de reculer et de faire signe à ses sœurs.

Escortées par les villageois, elles quittèrent la place et Yucca suivit naturellement, après les avoir observés quelques instants, songeuse et incertaine. Ne restèrent bientôt plus que quelques habitants qui les jaugeaient avec malveillance mais ils les ignorèrent et un à un, ils tombèrent au sol, assommés par le désespoir. Que pouvait-il leur arriver de pire, à présent ?


Texte publié par Ploum, 3 mai 2020 à 22h01
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