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Altitude des Songes Tome 1-La voie de l'espoir
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tome 1, Chapitre 8 « 8-REPOS ET REFLEXION (Halkens) » tome 1, Chapitre 8

Je me réveillai dans un lit, je n'avais quasiment plus de vêtements sur le dos. Je me redressais et découvrais une pièce semi-circulaire avec une cheminée qui diffusait une chaleur agréable. En soulevant la couverture, la morsure de la flèche revint à mon souvenir, mon épaule était douloureuse. En parcourant avec ma main, je découvrais une peau extrêmement sensible. Je repérai en m’assaillent mes affaires posées sur un coffre au pied du lit, mon épée était sur un râtelier. Je me levai et me dirigeais vers la fenêtre que j'ouvris complètement, je découvrais une grande cité. J’étais au sommet d'une grande tour sur la droite un immense océan, sur la gauche un immense port fortifié avec de nombreux bateaux. L'essentiel et que je n’étais pas retenu dans une cage sale, froide et inamicale.

Le dernier souvenir était un soldat Lanthian qui me donnait les premiers soins, la douleur avait cessé immédiatement au contact de sa main. Je devais être à la capitale du royaume de Lanthia. J'avais dû dormir plus d'une journée entière, car je n'avais aucun souvenir de ce voyage mais en passant ma main sur mon visage j'y découvrais une barbe d’environ quatre jours. Je décidai d'enfiler mes vêtements, je me sentais très faible. Cet effort venait de m'épuiser complètement. Je haletais comme un petit chien, je repérai une table vers laquelle j'entrepris de m'installer. Un torchon était posé sur un plat, je le tirai et découvris des fruits et du pain ainsi qu'une carafe d'eau et une tasse. En me servant, je découvris un mot du Prince

"Mange et repose-toi, nous sommes en sécurité, je viendrais te réveiller"

À la première bouchée de pain avec du fromage, je découvris que j'étais très affamé. Mon estomac me contraignait à manger lentement, une semaine de régime avait diminué ses capacités à digérer une grande quantité d'aliments. Une fois la panse bien remplie, je reposais le torchon sur la grande assiette. Je prenais une bûche dans la réserve de bois sous la cheminée que je déposais dans l'âtre pour ne pas que le feu ne s'éteigne pas pendant mon sommeil. Je rabattais à peine la couverture de laine épaisse et très agréable que je fermais les yeux et me laissais glisser dans un sommeil profond. Qui ne dura pas aussi longtemps que j'aurais pu l’espérer. Je sentais deux mains posaient sur mon visage, une chaleur intense et agréable en irradiait.

- J'ai peur d'avoir été très optimiste à son sujet, dit la voix d'une jeune femme.

- Sa blessure n'est pas guérie. Demanda mon Prince avec une inquiétude dans le son de voix.

- Si c'est guéri, mais il n'arrive pas à accumuler assez d'énergie pour rester éveiller

Je rassemblai mon souffle et sans ouvrir les yeux je pris la parole

- Je ne suis pas mort mon Prince, intervins-je.

Je tentai de me redresser en ouvrant les yeux, je sentis un bras vigoureux m'aider à me redresser.

- Merci mon Prince, je me sens mieux. J'avais juste besoin de manger un peu, je pensai dormir un peu plus et être un peu plus remis à votre retour.

- Je suis venu débarrasser ton assiette ce matin, nous sommes revenus, tu dormais encore. Nous avons eu le temps de finir notre dîner, mais tu ne te réveillais toujours pas, reprit mon Prince.

Je balayai la pièce et repérais les deux assiettes ainsi qu'une jeune femme habille d'un pourpoint et d’un pantalon bleu clair. Un emblème était dessiné sur sa poitrine en fil noir sur un fond circulaire jaune, elle portait deux sabres à la taille.

Outre son allure martiale, elle souriait à la manière que seule une jeune fille innocente pouvait le faire.

- Chevalier Douce, je suis contente que tu sois réveillé.

Elle passa sa main dans sa longue chevelure blonde qui était libre de toute attache, elle se gratta légèrement la tête à la manière d'une enfant. Elle ne pouvait pas être Chevalier, elle était trop jeune, j'avais presque honte d'éprouver de l'attirance pour cette gamine.

- Je suis un peu embarrassée. J'ai voulu en même temps que je te soignais, te récompensais pour ta loyauté, mais dans ma hâte j'ai commis une petite erreur. Tes forces devraient te revenir un peu plus vite désormais. Je vous laisse, je viendrais vous chercher demain aux premières lueurs de l'aube.

Elle fit demi-tour en un instant faisant voler ses longs cheveux blonds, elle disparut dans un claquement de porte.

- Comment une gamine peut-elle être Chevalier ?

Le Prince fut soudainement pris d'un fou rire qu'il essayait en vain de contenir.

- Qu'ai-je dit de si drôle ? Demandai-je sur un ton un peu offusqué.

Il reprit le contrôle rapidement et seul son regard gardait cette étincelle d'amusement.

- Elle est la femme Lanthiane de mon enfance, dit-il en adoptant un ton sérieux.

- C’est impossible, elle aurait plus de quarante ans s’il s’agissait de la même personne, contestai-je.

Il marqua une pause pour être sûr qu'il avait toute mon attention, il ouvrit ses paumes vers le plafond et les agita vers le haut, son apparence lui donnait tout au plus une vingtaine d'années. Le Prince ne me mentait pas. J’étais sûr qu’il ne se moquerait pas de moi de cette façon. Je me repassai son visage dans ma tête, je pouvais comprendre ce qui pouvait fasciner un enfant de six ans.

- Elle est belle, mais elle est aussi une redoutable combattante. Ce sont ses flèches qui ont grandement diminué le nombre de nos poursuivants, elle avait aussi neutralisé deux postes de surveillance dans la forêt.

J'avais beaucoup de mal à intégrer tous ses faits, il n'y avait aucune once d'agressivité dans cette femme. Je n'arrivai pas du tout à me faire à l'idée de son âge, rien ne cadrait, tout était inconcevable.

- Dors mon ami, il m'a fallu un bon moment pour commencer à me faire à cette l'idée. Son visage habite mes songes depuis mon enfance, c’est elle je n’en doute pas. Demain tu comprendras mieux, me dit-il.

Je n'insistai pas et me glissai sous les draps, pendant qu'il souffla les trois bougies et se dirigea vers l'autre lit. Toutes ses pensées m'empêchèrent de m’endormir un long moment.


Texte publié par Lâhm, 18 juin 2018 à 21h44
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