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tome 1, Chapitre 16 tome 1, Chapitre 16

Dans une taverne, son violon posé près de lui, Florentin boit choppe de bière sur choppe de bière. Le tavernier finit par lui dire pour la troisième fois d'un ton autoritaire de rejoindre sa chambre. Il ne veut pas de bagarre ou de clients alcoolisés dans son établissement qui est un lieu respectable. Le jeune homme soupire, il empoigne son instrument pour rejoindre la solitude de sa chambre, il a honte de se donner ainsi en spectacle. Discrètement, le musicien subtilise une bouteille d'eau de vie presque pleine qui traîne sur une table, délaissée par son propriétaire qui joue aux cartes un peu plus loin. Alors qu'il rejoint sa chambre, le jeune homme s'arrête dans l'escalier poussiéreux pour verser une larme, il a une pensée pour ses parents qui auraient eu tellement honte de lui. Durant des heures, il boit lentement pour apaiser sa peine mais il ne parvient qu'à se donner mal au ventre et envie de vomir. Les yeux rouges, nauséeux, il se pelotonne sous sa couverture, les larmes aux yeux. Il tangue lorsqu'il se lève pour répondre à une besoin naturel et sa démarche incertaine le porte difficilement jusqu'au cabinet d'aisance. Il se passe de l'eau sur le visage et lorsqu'il croise son regard dans le petit miroir fêlé, il prend peur. Puis la nausée le reprend et il vomit un peu avant de se recoucher. Un peu plus tard, sa tête le fait souffrir et il court jusqu'au bassin  pour vomir sans succès. Il pleure sur sa déchéance lorsque la nausée le reprend ; il reste couché sur son mauvais lit roulé en boule sur son lit, couvert d'un drap pour se protéger de la lumière. Il songe combien ses parents auraient honte de sa conduite. Fatigué, il finit par s'endormir avec un mal de crâne. Durant de longues heures, il lutte contre les vomissements mais enfin, son corps digère l'alcool ingéré et il finit par s'endormir, transi de froid mais il n'a pas le courage de se lever pour prendre une couverture. Triste, il se sent plus seul que jamais et il regrette la famille qu'il n'a plus et les amis qu'il a laissé chez lui. La pensée de rentrer dans sa ville natale l'effleure mais il repousse cette idée, il n'a plus rien à y faire désormais. Toutefois, l'envie de trouver un lieu où se fixer revient dans son esprit mais sans un sou, sans relations, il ne sait comment faire.

Le lendemain, il se lève la bouche pâteuse et avec la migraine, fatigué et honteux d'avoir maltraité son corps et s'être fait du mal dans l'espoir de se sentir mieux. Il regrette d'avoir tant bu et il se recouche avec un soupir de lassitude. Une heure plus tard, Florentin quitte la chambre et il se regarde dans le miroir de la grande salle, sa mine défaite lui fait peur et il s'empresse de payer son dû après avoir mangé rapidement. Le chapeau rabattu sur le visage, le musicien quitte la ville d'un pas précipité, il songe à se rendre au prochain village mais la lassitude le gagne et il s'assied sur un banc à l'entrée de la ville sans savoir quoi faire. Durant une heure, il se lève puis se rassied sur le banc de pierre blanche ne sachant où aller. Il fait froid et le jeune homme frissonne à plusieurs reprises. Les mains gelées, il reprend sa route en songeant à un air qui l'a assailli durant la nuit. Il griffonne quelques notes en marchant, sur des lignes tracées à main levée pas tout à fait droites, mais il ne s'inquiète pas, il saura retrouver la mélodie le moment venu quand il tentera de la jouer. A midi, il trouve un village où il achète de quoi manger dans une ferme isolée. Il remercie la fermière qui l'a nourri contre espèces sonnantes et trébuchantes avant de reprendre sa route. Elle lui indique le chemin de la ville en contrebas où il pourra trouver une auberge à bon marché. Le musicien remercie l'accorte fermière et il songe un instant fugace à la jeune Victoire qu'il regrette de ne pas avoir emmenée avec lui. Sur la place du village, le jeune homme joue quelques airs populaires dans l'espoir de gagner de quoi manger et passer la nuit. Dans l'indifférence générale, il lutte contre ses doigts gelés qui le font par moments se tromper de corde. Dépité par son jeu déplorable, il rougit et il lutte pour arriver au bout de son air. Devant la foule muette qui le regarde, il salue et il cherche dans son bagage les partitions qui pourraient lui donner l'inspiration pour trouver autre chose. Horrifié, il se rend alors compte qu'il a oublié ses partitions à l'auberge. Le cœur battant, il se relève d'un bond et sans saluer son public, il ramasse son chapeau qu'il met sans prendre garde aux quelques pièces qui en tombent, il sait qu'il ne pourra pas s'offrir le logis ce soir mais l'absence de son violon lui serre le cœur. Il court sur la route mais bientôt essoufflé, il doit marcher moins vite pour se laisser le temps de reprendre sa respiration. Deux heures plus tard, épuisé, il se décide à marcher en pestant entre ses dents contre le temps qui joue contre lui. Tard dans la nuit, il arrive enfin à l'auberge et il toque contre la porte avec violence dans son désespoir. Les larmes aux yeux, il demande à l'aubergiste s'il n'aurait pas trouvé ses partitions. L'homme en plein service du repas du soir le fait entrer et il va chercher son précieux paquet de notes. Soulagé, il remercie et au vu de l'heure tardive, il demande si une chambre reste libre dans l'auberge. L'aubergiste lui dit que la foire qui a lieu le lendemain a rempli son auberge mais qu'au vu de sa situation particulière, il peut lui prêter contre une somme modique une mezzanine au grenier. Florentin remercie et il accepte. Dans la mezzanine qui lui renvoie le bruit et la lumière de la grande salle, il tente de trouver le sommeil après un copieux dîner. Des chants résonnent et le musicien songeant à sa bourse vide se décide à descendre dans l'escalier grinçant. Il manque une marche dans le noir mais il se rattrape à la rambarde. Lorsqu'il pénètre dans la salle, tous les regards se tournent vers lui et timidement, il se risque à donner une explication.

- J'ai entendu des chants et je ne trouvais pas le sommeil. J'ai pensé que moi et mon violon pourrions nous joindre à vous.

Sous les applaudissements, il s'installe et il tente de jouer une mélodie qui ne détonne pas avec les chants de marins qui retentissaient quelques minutes auparavant. Quelques ballades irlandaises lui viennent à l'esprit et il réfléchit quelques instants pour retrouver les notes dans sa mémoire. Lorsqu'il lève son archet, dans l'aura d'une lampe, l'assemblée retient son souffle. Florentin ferme les yeux ; dans son monde, le jeune homme se laisse bercer par la musique et il esquisse quelques pas de danse sous les applaudissements nourris de son public. Il ne voit pas qu'un chapeau circule dans la salle et lorsqu'il termine ses morceaux populaires favoris, une belle somme l'attend. Un peu gêné, il salue et il remercie l'assemblée avant de remonter se coucher. Cette nuit-là, il s'endort des rêves plein la tête.

A minuit, Florentin se réveille. Des cris s'élèvent du couloir puis le silence reprend ses droits. Le musicien tente de se rendormir mais il subit toujours le contrecoup de ses excès de la veille. Il se maudit de sa bêtise et il renonce à dormir. Mélancolique, ses pensées vagabondent vers un passé qu'il s'efforce d'ignorer. En colère contre lui-même, il repousse ces souvenirs et il décide de sortir dans l'espoir que l'air frais lui fera du bien. Dans le noir, il finit par trouver l'escalier et il descend les marches avec précaution, craignant de tomber. La main sur le mur, il se laisse aller à la sensation agréable de ses doigts qui se font caressants au contact de la pierre.

Il sort avec précaution, de crainte d'éveiller quelqu'un mais tout est calme. Lorsqu'il se retrouve à l'air libre, il respire à pleins poumons avant de faire quelques pas sur le chemin d'un pas encore incertain. L'envie de vomir le submerge mais il se contient, respirant à pleins poumons l'air glacé de la nuit. Il marche un long moment et il commence à se sentir mieux. Il respire plus librement et il apprécie la douceur de ce soir d'été. Il lève les yeux vers le ciel et l'éclat de la lune qui brille au loin, éclairant le paysage le fait sourire de ravissement. Il commence à fredonner quelques notes et il regrette de ne pas avoir pris de quoi écrire. Puis il hausse les épaules, pour une fois, il pourrait oublier son travail et seulement profiter de cette soirée d'été.

Après s'être assuré qu'il est seul, il se met à courir à perdre haleine dans les rues du village. Les joues rosies par sa course, il rit de sa puérilité, il se sent stupide de se presser ainsi dans la nuit mais cette liberté lui fait du bien. Un fou rire le prend et il s'assied sur le pas d'une porte pour reprendre haleine. Il lève les yeux vers le ciel, un sourire aux lèvres, il observe la nuit qui l'entoure mais il ne distingue pas grand chose dans ces rues mal éclairées. Il voit un chat qui passe, il l'appelle mais le félin l'ignore. Dépité, le jeune homme se demande s'il ne devrait pas rentrer se coucher. Il a une longue route à faire le lendemain mais il est tiraillé par l'envie de profiter de cette nuit où il se sent seul au monde au milieu des habitants du village.

Il passe devant une petite fontaine et il s'assied au bord de l'eau qui chante pour lui. Il plonge la main dans l'eau froide avec une grimace et il la laisse s'engourdir quelques minutes perdu dans ses rêves. Il serre les dents lorsque la morsure de l'eau se fait trop cruelle et il tente de réchauffer sa main engourdie durant de longues minutes avant de se lever pour rentrer. La lumière argentée de la lune éclaire sa route et il la laisse l'envelopper, debout au centre d'une petite place où il s'est arrêté. Il fredonne un air en valsant, avec la pensée qu'il est ridicule et que si quelqu'un le voyait, il aurait l'air malin. Il repense à son succès de la veille au soir et il se demande s'il ne pourrait pas tenter de nouveau sa chance. Le musicien se dit que ce serait raisonnable mais l'envie de quitter les lieux le démange et il décide de repartir dès le lendemain matin. Il court vers son logis, fatigué par sa promenade nocturne en se promettant de ne pas se lever trop tard. Il veut avoir le temps de s'entraîner sérieusement avant de reprendre la route. Las de jouer toujours les mêmes airs, il espère se lever suffisamment tôt pour avoir le temps de renouveler son répertoire et de revoir des airs qu'il n'a pas joué depuis des semaines. Lorsqu'il se glisse à pas de loup dans sa chambre, le jeune homme tente de chasser un air qui l'assaille. Il doit dormir, il n'a pas le temps d'en perdre à mettre un air sur le papier mais sa muse est plus forte que lui et il se voit comme dans un état second prend son matériel pour poser les notes de la mélodie qu'il a en tête. Ce n'est qu'une heure plus tard qu'il se couche enfin, épuisé mais heureux de cette nuit peu reposante.

Lorsqu'il part le lendemain après un copieux petit-déjeuner et un rapide entraînement, il hésite sur la route à suivre. Un des hôtes de la veille lui glisse qu'on cherche un organiste à l'église du village pour la messe du jour à midi. Le musicien se rend compte qu'on est dimanche et il songe qu'il pourrait gagner quelques piécettes en acceptant de jouer durant l'office. Il se rend à la petite église mais le curé hésite mais il lui demande s'il connaît les musiques sacrées. Après réflexion, Florentin répond qu'il connaît quelques ave maria et alleluia de musiciens célèbres. L'homme d'église le remercie de sa proposition et il lui dit qu'il est un peu en avance sur l'office, il peut le recevoir en confession ou le laisser prier à son aise. Le violoniste hésite, il sait combien les musiciens ont mauvaise presse auprès de l’Église mais il se dit qu'il doit bien cela au curé. Avec un sourire, il lui répond qu'il a certainement beaucoup de travail mais qu'il va prier à l'écart sur un banc pour ne pas le déranger. Satisfait, le jeune curé au doux regard apaisant lui sourit et il retourne mettre en place sa messe. Le jeune homme ne sait pas à quel saint se vouer, il n'a jamais été attiré par la religion et il hésite longuement avant de se décider à prier sainte Cécile de Rome, sainte patronne des musiciens. Il songe à sa vie de martyr et aux brodeurs et aux musiciens qui se placent sous son aile. Dans ses prières, il lui demande de le délivrer du mauvais sort qui le poursuit et de lui donner la force de jouer sa musique pour embellir la vie des gens autour de lui. Il sait qu'il a quelque chose qui n'est pas au goût du jour mais il espère qu'un jour ses compositions apporteront joie et bonheur à quelques âmes. Puis il reprend sa route, le cœur un peu plus léger.

Alors qu'il passe dans une petite ville, son instrument à la main, un homme l'accoste pour lui demander s'il sera à la taverne ce soir. Interloqué, Florentin l'interroge et il apprend que dans une taverne de la ville, il arrive que des artistes se produisent dans l'espoir de gagner quelques pièces. Le jeune homme se dit que ce pourrait une bonne idée et ses renseignements pris, il se dit que ce serait une bonne idée.

Après avoir marché dans la ville toute la journée et trouvé à se loger, le musicien se rend à la taverne, un peu intimidé. Des danseurs se produisent sur scène et il les observe, installé au fond de la salle. Un héraut demande des applaudissements pour les artistes à qui on lance des pièces. Puis, l'homme habillé avec recherche demande s'il y a des volontaires. Personne ne répond et les spectateurs se regardent les uns les autres sans rien dire.

- Lui, il a un violon !

L'homme aviné qui plonge son nez dans une choppe de bière l'a montré du doigt et bientôt, on l'applaudit. Intimidé et charmé, Florentin décide de tenter sa chance, il estime ne rien avoir à perdre à tester une des ses dernières créations sur ce public. Son instrument sur l'épaule, il se met à jouer, oubliant son public qui lui réclame des airs à chanter. Il ne les entend pas, perdu dans sa musique et son indifférence agace son public. Lorsqu'il s'arrête, le jeune homme ne comprend pas pourquoi on l'invective durement et après avoir rapidement salué, il rejoint sa chambre, triste de se voir ainsi traité. A l'abri des regards, il pleure longuement avant de s'endormir. Cette nuit-là, il rêve qu'il est célèbre et qu'il joue pour le roi un air spécialement créé à son intention.

Le matin venu, il quitte l'auberge précipitamment sans un regard en arrière. Dans un bois solitaire, il s'arrête pour jouer dans une clairière. Parmi les oiseaux qui chantent, il laisse ses émotions s'écouler et sa passion l'envahit de nouveau, telle une vague qui submergerait tout sur son passage. Ses émotions sont l'essence même de sa musique, son violon à la main, il les laisse l'envahir et elle vit en lui, chaque son, chaque vibration de son instrument contre lui traverse son corps tout entier. Il danse avec son violon les pieds nus dans l'herbe. Il a oublié où il est et il tombe sur une pierre avant de s'étaler sur le tapis tendre. Il a craint un moment d'avoir abîmé son instrument mais l'herbe douce a amorti le choc.

Le jeune homme pleure, allongé dans l'herbe. Il pleure sa solitude et ses échecs passés. La pensée que l'avenir et ce monde n'a rien à offrir à quelqu'un comme lui l'assaille ; il songe au moyen de mettre un terme à sa situation sans issue, à cette solitude qui lui ronge l'âme et le cœur jour après jour, usant son âme, difficulté après difficulté. Parfois, la musique ne suffit plus à redonner la paix à son cœur et à lui procurer de la joie, le lavant de ses douleurs et de ses erreurs. Il chasse ces idées avec force avant de se relever, le cœur lourd. Il doit se remettre à s'entraîner et à composer avec sérieux pour profiter des beaux jours qui arrivent.

Debout dans la clairière, il joue longtemps mais son instrument se rebelle. Les notes qu'il joue sont toutes fausses malgré ses efforts ; il ne comprend pas ce qui se passe et il s'acharne dans l'espoir de trouver une consolation à sa souffrance. Mais l'instrument absorbe la douleur de son âme pour s'en nourrir contre sa volonté ; le violon lutte contre sa nature jusqu'à ce qu'il finisse par s'y abandonner, il se renforce des malheurs et des échecs de son propriétaire. Florentin commence à s'énerver contre son instrument puis sa douleur fond, elle se rompt comme une mince couche de glace sur laquelle des pas se posent. Il place l'instrument sur son épaule, il respire à fond avec lenteur et il commence à jouer, les yeux fermés, il n'y a plus que lui, son instrument et la musique entre eux au monde. Le violon se détend et son âme vibre à l'unisson de celle de son propriétaire. Le son nasillard se fait doux et ronronnant ; le violoniste est surpris par ce son particulier mais il l'apaise et il se laisse bercer par ses mélodies.

Florentin laisse la musique l'envahir et le vider de sa tristesse. Il sourit et il regarde ses mains virevolter sans les guider ni réfléchir, les gestes répétés quotidiennement depuis l'enfance se font automatiquement et il se surprend à jouer des morceaux qu'il avait totalement oubliés et sur lesquels il avait travaillé jusqu'à les connaître par cœur. Puis il avait porté ses efforts sur des musiques toujours plus difficiles et ces partitions simples avaient pris la poussière. Il lui arrivait de les ressortir pour jouer pour des enfants ou lorsqu'il était malade ou qu'il manquait vraiment de temps. Le jeune violoniste se demande quel est son air préféré mais il est incapable de répondre à cette question pourtant simple. Il aime de nombreux airs plus que d'autres mais il ne peut pas choisir car ils ont tous leur importance. Tout le jour, le jeune homme marche sur les chemins, peu à peu, le chant des oiseaux autour de lui et le chaud soleil de juin lui fait du bien, il se sent plus serein au fil des heures. Le soir venu, il se rend dans une taverne, il ne supporte pas l'idée de rester seul. Il n'a pas la force de jouer et il s'attable au fond, solitaire et triste. Un homme s'approche de lui et pousse un verre vers lui que le jeune homme accepte avec reconnaissance. Florentin observe du coin de l’œil l'homme vêtu de noir qui s'est assis à côté de lui. Le musicien lui demande ce qu'il fait dans la vie et son interlocuteur lui répond qu'il est historien avant de lui raconter des récits de massacres et de l'inquisition. Les deux hommes boivent mais peu à peu, la voix du violoniste s'empâte et l'homme le regarde avec attention. L'inconnu s'intéresse à son violon qu'il caresse amoureusement, il sent l'instrument vibrer légèrement sous ses doigts. Sa création qui luttait contre sa nature retombe sous son influence, à contrecœur. Lorsqu'il quitte les lieux peu après, il laisse le jeune homme endormi à la table où ils ont bu. Un peu plus tard, Florentin ouvre les yeux, il est seul et c'est le cœur au bord des lèvres qu'il rejoint son lit.


Texte publié par Bleuenn ar moana, 4 octobre 2018 à 20h40
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