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tome 1, Chapitre 2 tome 1, Chapitre 2

Après avoir quitté l'auberge au matin, son sac sur l'épaule, Florentin se met en marche d'un bon pas. Il hèle une carriole sur la grande route qu'il vient d'atteindre mais le conducteur lui fait un grand signe de salut avant de continuer son chemin. Le musicien hausse les épaules, il est encore tôt, l'air est frais et sa marche est agréable s'il occulte son bagage qui l'encombre. Il s'amuse à observer les formes que dessinent les nuages dans le ciel mais ce jeu le lasse au bout d'une demi-heure. Deux heures de marche plus tard, le jeune homme s'assied dans l'herbe, exténué, malgré le froid qui commence l'engourdir. Il n'a pas le temps de se reposer qu'il repart, transi ; il a du chemin à parcourir et il n'a pas le temps de flâner. A midi, il n'a guère avancé et le violoniste commence à s'inquiéter un peu du chemin qu'il lui reste à parcourir s'il ne veut pas dormir en pleine nature. Il presse le pas, alarmé et au bout de deux heures de marche supplémentaires, il atteint enfin une ville de taille moyenne. Il se rend dans une taverne pour calmer la faim et la soif qui le tenaillent. Enfin rassasié et désaltéré, il se renseigne auprès du patron pour savoir s'il pourrait jouer un petit air dans l'espoir de gagner de quoi se payer une chambre où passer la nuit mais l'aubergiste se contente de rire à sa proposition. Dépité, le jeune musicien quitte les lieux sitôt son repas terminé. L'auberge était petite et les rares clients n'ont même pas remarqué le départ précipité du jeune homme qui commence à se préoccuper du lieu où il pourra dormir le soir venu. Il trouve une place où il s'installe pour jouer dans le froid sec mais les badauds se contentent de le regarder, parfois ils s'arrêtent l'écouter en bavardant entre eux ; personne ne remplit le chapeau qu'il a posé devant lui. Au bout d'une heure, le plaisir qu'il avait pris à jouer s'est mué en humiliation. Rouge de honte, il remballe précipitamment ses affaires et il court dans les petites rues pour fuir la foule de badauds que sa fuite précipitée fait rire.

Il a traversé la ville sans s'en rendre compte et une fois l'enceinte franchie, le violoniste ne sait quel chemin prendre, il hésite sur la route à suivre. Il observe le soleil et il estime qu'il peut tenter sa chance dans un autre village s'il ne traîne pas.

- Je peux vous renseigner ?

Un homme qui conduit une petite carriole emplie de paille s'est penché vers lui. Florentin l'observe mais il lui inspire confiance avec son grand chapeau et la couverture dans laquelle il s'est emmitouflé.

- Je m'interrogeais seulement sur la route à suivre... sourit Florentin.

- Où voulez-vous donc aller ?

- Je l'ignore. Et vous, où allez-vous ?

- Oh, je vais livrer du foin à dix lieues d'ici. C'est jour de marché à la ville.

- Et cette ville est-elle grande ?

Le vendeur de fourrage rit à gorge déployée et il lui répond, goguenard, qu'elle est toujours plus grande que celle qu'il quitte avant de l'inviter à prendre place. Durant le trajet, après que le conducteur a jeté un morceau de la couverture sur les genoux du musicien, les deux hommes discutent de leurs conditions respectives et le voyage leur semble bien plus court qu'il ne l'est réellement. Lorsqu'il le dépose à l'entrée de la ville, les deux hommes se quittent sur une franche poignée de main avant de se séparer.

Le jeune homme observe l'agglomération qui est, en effet, de taille modeste. Il cherche le soleil et il estime qu'on est en fin d'après-midi et qu'il a le temps de se promener un peu avant de s'occuper de trouver un abri pour la nuit. Son sac jeté par-dessus l'épaule, son violon sous le bras, il passe l'arche de pierre à l'entrée de la ville d'un bon pas en chantonnant un air populaire. Il croise quelques habitants qui le regardent, intrigués ; le violoniste leur sourit mais on ne lui répond guère. Il repère quelques places où il pourra tenter d'exercer son talent le lendemain alors qu'il recherche un lieu où dormir. Il a marché plus longtemps qu'il ne le pensait et il remarque que la nuit commence à tomber ; le jeune musicien erre encore quelques temps, il tente sa chance à l'angle d'une rue passante mais il ne trouve aucune auberge et la rue est vide. Le ciel se colore de rouge et de jaune lorsqu'il décide d'abandonner et de retrouver une église qu'il a repérée. Il se perd parmi les petites rues qui s'assombrissent et la nuit est tombée lorsqu'il s'installe dans l'édifice religieux. Quelques cierges achèvent de s'éteindre et il s'étend sur un banc enveloppé dans son manteau, tremblant de froid. Les yeux ouverts dans le noir, il écoute de longues minutes les bruits qui l'entourent, inquiet de se voir découvert mais bientôt, il s'endort, la hanche meurtrie par le bois du banc sur lequel il s'est allongé. A l'aube, après une nuit à trembler de froid, les membres gelés, il quitte sur la pointe des pieds son abri précaire après avoir glissé une piécette dans le tronc. Peu croyant, il prend néanmoins le temps de plonger sa main dans le bénitier pour esquisser un rapide signe de croix. Il entend les cordes du violon vibrer comme s'il protestait et Florentin s'arrête sur le seuil de l'église, sans comprendre. Il se rassure en se disant qu'il a dû heurter le mur de l'édifice de son étui sans s'en rendre compte.

Après avoir acheté un pain dans une boulangerie, il se rend sur la place principale où il se met à jouer. Le cœur confiant, il se laisse bercer par la musique et il ne voit pas la foule se rassembler autour de lui. Perdu dans une valse, il s'imagine jouer au milieu d'une salle de bal richement décorée, il esquisse quelques pas de danse, son violon à la main. On l'applaudit à la fin de sa prestation et il lève les yeux de son instrument, heureux de voir son chapeau se remplir de pièces. Un peu plus tard, lorsqu'il compte la somme récoltée, il estime avoir suffisamment d'argent pour acheter des partitions et renouveler son répertoire. Il fait sonner les pièces dans sa main en marchant d'un pas vif et il se rend chez un compositeur de chansons populaires pour acheter des partitions de son cru. Il n'a pas les moyens d'acquérir les mélodies en vogue parmi les compositeurs reconnus mais il espère que ces nouvelles influences lui seront profitables. Dans le minuscule bureau situé au premier étage d'un petit immeuble, il examine les créations du modeste compositeur. Il chantonne les mélodies et il soupire avant de balancer les feuillets sur le bureau. Cette musique populaire est trop simple et il ne se voit pas la jouer. Après quelques instants de réflexion, il reprend les partitions une à une et il en sélectionne trois qui lui semblent prometteuses. Après avoir payé l'homme dans la fleur de l'âge qui a composé les mélodies, il sort un peu découragé en se demandant s'il ne vient pas de gâcher une partie de son maigre pécule.

Durant les jours suivants, Florentin passe de ville en ville et de taverne en taverne où il tente de gagner sa vie en jouant sur son instrument. Mais bientôt, il n'a plus les moyens de s'offrir un abri pour la nuit et la fatigue qui l'assaille car il passe la majeure partie de la nuit à retravailler les partitions ne lui permet plus d'être aussi efficace qu'il l'aurait voulu. Un matin, il se réveille frissonnant dans la chambre glacée d'une modeste taverne, malade, il n'a d'autre choix que de rester couché. En milieu d'après-midi, l'aubergiste vient lui signifier qu'il doit partir ou payer une nuitée supplémentaire. Le musicien atteint sa bourse qu'il trouve vide, il se voit forcé de faire ses bagages et de sortir dans le printemps naissant, fiévreux, secoué de frissons et claquant des dents.

Sans argent, il erre quelque temps en tremblant sous l'effet de la fièvre ; gelé, il marche à petits pas dans les rues jusqu'à ce qu'il sorte de la ville ; il sourit lorsqu'un rayon de soleil le réchauffe mais il ne dure pas, caché par un nuage poussé par le vent. Son bagage l'encombre et il manque de faire tomber son instrument à deux reprises. Après avoir erré durant deux heures, le ventre vide, le musicien n'en peut plus et il cherche un lieu où s'abriter. Le jour a considérablement décliné et il joue un air triste tandis que la pluie commence à tomber, protégé par le rebord du toit d'un couvent. Il n'entend pas la porte s'ouvrir et il émet un son déchirant lorsque quelqu'un le tire doucement sur sa manche.

- Mon bon monsieur, que faites-vous dehors à une heure pareille ?

- J'étais à l'auberge et je n'avais plus de quoi payer... commence le jeune homme.

- Entrez vous mettre à l'abri, vous êtes malade, vous frissonnez.

Une larme coule sur sa joue alors qu'il franchit la porte. Honteux, il l'essuie rapidement en esquissant un sourire de remerciement.

La religieuse qui a l'âge qu'aurait sa mère, vêtue d'une longue robe noire agrémentée d'une croix d'argent et complétée d'un voile blanc, le précède jusqu'à une cuisine où un feu crépite dans une immense cheminée. Le musicien lâche son bagage et il se rue vers le foyer pour se réchauffer. La religieuse rit de sa précipitation et elle quitte la pièce le temps de revenir dans la cuisine avec un grand bol de soupe et une grosse tranche pain.

- Mangez, je vais m'occuper de vous trouver un endroit où dormir, vous devez être épuisé.

- Merci ! murmure le jeune homme en s'attablant.

Le bruit des pas de la femme résonne dans le couloir vide et le musicien se laisse bercer par le calme du lieu saint qui lui semble petit, il se souvient d'un bâtiment étroit mitoyen de deux immeubles avec un jardin sur l'arrière car il a entendu des oiseaux chanter et le vent secouer des arbres. Il a trouvé un abri où passer la nuit, sa bonne étoile ne l'a pas tout à fait quitté. Lorsque la religieuse revient, il note sa mine fatiguée et il s'en veut car il l'empêche certainement d'aller elle-même se reposer. Elle le conduit à une minuscule chambre très propre où un lit, une table et une chaise l'attendent. Ses affaires posées, il se glisse dans le lit sous les chaudes couvertures et il s'endort alors que la pluie tombe en trombes, il l'entend battre le pavé de la rue. Le lendemain matin, le jeune homme ouvre les yeux au son des cloches. Durant quelques instants, encore ensommeillé, il ne se souvient plus où il est jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il est l'heure de la messe du matin. Avec un soupir, ce réveil matinal n'étant guère à son goût, le musicien se lève et il se rend à la chapelle même s'il ne croit pas en Dieu ; il veut faire bonne figure et remercier les religieuses de leur accueil. Devant un petit-déjeuner frugal servi après la messe dans la cuisine, il mange seul tandis que les femmes mangent ensemble dans la grande salle. Perdu dans ses pensées, le violoniste songe qu'il lui faudra repartir dès que possible et il regrette de ne pas avoir les moyens financiers de contribuer aux bonnes œuvres de la congrégation. Le musicien rejoint sa chambre et il redescend peu après avec son instrument qu'il apprête pour jouer quelques airs du répertoire religieux qu'il connaît par cœur afin de montrer sa gratitude pour l'accueil reçu. Ravies de cet intermède, ses hôtesses de la nuit le remercient chaleureusement et une heure après, Florentin quitte les lieux avec quelques provisions dans son sac. Heureux de voir sa musique appréciée à sa juste valeur, il reprend courage.

Durant les deux mois suivants, le violoniste passe de ville en ville en jouant dans les rues et parfois dans les tavernes en échange d'un lit pour la nuit et d'un repas. Il récolte un peu d'argent mais il ne peut pas envisager son avenir au-delà de quelques jours. Las, il décide de rejoindre une grande ville pour espérer avoir plus de chance de gagner sa vie. Durant son voyage, Florentin se souvient de son long apprentissage du violon sur l'insistance de son père qui a su déceler et encourager son talent dans son jeune âge. Il songe avec nostalgie à ses nombreux professeurs qui ont su lui permettre d'avoir un enseignement solide et espérer faire carrière. Si le destin n'avait pas frappé sa famille, peut-être qu'un autre avenir se serait ouvert à lui mais dans l'immédiat, il doit se contenter de vivre de sa passion, libre de jouer ce qui lui plaît.

Sitôt entré dans la petite ville médiévale, Florentin sourit et son regard s'illumine, la ville est ravissante et il flâne dans les petites rues. Il s'approche à pas de loup d'un chat qui se réchauffe aux maigres rayons de soleil qui filtrent à travers les nuages. Assis en tailleur sur les pavés, son bagage en vrac autour de lui, le jeune homme caresse le pelage gris de l’animal en lui parlant avec douceur durant de longues minutes. Il se relève et après un instant de réflexion, il décide de repartir au hasard, certain de trouver rapidement la sortie. Toutefois, il ne prend pas garde à la route qu'il emprunte et bientôt, il se retrouve perdu. Au départ, il ne s'inquiète pas et il continue à déambuler dans les rues. Mais elles se vident bientôt et il commence à s’inquiéter un peu. Égaré, le musicien perd son calme et il marche rapidement droit devant lui dans l'espoir de traverser la ville au plus vite. Bientôt, il court et par chance, il repère un clocher qu'il a remarqué en entrant. Soulagé, il quitte bientôt la ville.

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xXxXx

Le printemps a fait son apparition et le musicien se promène dans un petit bois qu'il a fini par rejoindre quelques heures après avoir quitté la ville. Au milieu des arbres, il se sent apaisé et il sort son violon dans une clairière. Il joue doucement pour ne pas trop effrayer les animaux, en communion avec la nature, Florentin oublie les mois difficiles qu'il vient de vivre. Il joue durant de longues heures, perdu dans son monde, il avait oublié combien la musique était nécessaire à son équilibre et se retrouver sans témoins le libère. Il lui semble que les difficultés des derniers mois sont loin et il espère de nouveau, après avoir dû s'arrêter de jouer pour verser quelques larmes. Puis, il reprend son archet en reniflant avant de sourire, emporté par sa musique. Une vague d'amour pour sa mélodie le submerge et ses joues rosissent sous l'émotion, son cœur bat plus fort et des larmes perlent et descendent le long de ses joues avec lenteur ; les yeux fermés, il se perd dans son monde intérieur jusqu'à la fin du morceau. Puis il nettoie avec minutie son violon avec un chiffon propre ; avec des gestes doux, le musicien lustre son compagnon de travail. Satisfait, il le regarde en souriant durant un long moment en rêvant à un avenir meilleur avant de le ranger.

Le jeune homme se relève et il poursuit sa promenade jusqu'à ce qu'il trouve une rivière où il lave ses vêtements usés qu'il laisse sécher au soleil. Il a revêtu un costume noir de mauvaise facture qui fait illusion si on ne le regarde pas de trop près. Une chemise blanche complète sa tenue et il se trouve beau ce qui le met de bonne humeur. Épuisé par son rythme de vie des semaines passées, il s'endort dans l'herbe sous les rayons du soleil qui le réchauffent. Il se sent bien, apaisé et en communion avec la nature environnante. A son réveil, le soleil décline et Florentin remarque que ses articulations sont douloureuses, il se masse longuement les doigts et les poignets. Il se promet de jouer avec plus de douceur et de souplesse durant les prochains jours pour ne pas se faire encore plus mal. Il lisse ses longs cheveux châtains d'un marron chaud parsemé de fines mèches blondes, il tente de les nouer en un chignon maladroit mais ses cheveux raides lui arrivant aux omoplates ne lui permettent pas de le faire tenir sans lien ; il renonce rapidement et il étale sa chevelure sur ses épaules. Puis incapable de se retenir, il tend la main vers son instrument et il laisse ses doigts virevolter sur les cordes de métal, une mélodie pure émane du violon ; simple et vibrante, une musique brute en harmonie avec la nature alentour. Il joue quelques minutes avant de reprendre sa route, apaisé. Le soir finit par tomber et le jeune homme qui n'est pas fatigué décide de poursuivre sa route. Ses pieds sont douloureux mais il n'a ni sommeil ni envie de se forcer à se reposer sur le bord de la route. Il s'accorde deux heures pour dormir au milieu de la nuit puis il reprend sa route, reposé.

Le jour suivant, Florentin décide de cesser de marcher à l'aveuglette et il demande son chemin à une fermière qu'il croise sur une route de campagne. Elle lui apprend qu'une ville se trouve à une journée de marche et avec courage, le musicien reprend sa route. Mais bientôt, las et fatigué, il renonce, il flâne le nez au vent, humant des fleurs et prenant des petits chemins pour profiter de sa promenade improvisée sous le soleil. Le musicien fredonne un air et il sort un papier de son sac où il griffonne les notes en marchant sur des lignes maladroitement tracées. La petite ritournelle pourra toujours servir pour faire danser dans des fêtes de village. Satisfait, il continue sa route, libéré de la mélodie qui lui tournait dans la tête depuis une heure. Heureux, le musicien esquisse quelques pas de valse sur le chemin en jouant sa mélodie qu'il juge pouvoir plaire à un public. Il corrige sa partition et il range précieusement son feuillet.

Une nuit, il rêve qu'il court sur une colline, une lumière dorée l'auréole comme si l'aurore pointait. Une musique se fait entendre légère telle la brise, lente et dansante. Le dormeur se retourne dans son lit en grognant. Puis il replonge dans son rêve et la musique se fait de nouveau entendre, plus proche cette fois-ci, mélancolique, elle ressemble à un cours d'eau qui s'écoulerait de la colline, rapide ruban de diamant liquide. Ses doigts jouent dans son sommeil et le musicien se réveille en sursaut, il se jette au bas du lit de la mauvaise auberge où il se trouve qui grince sous son poids et il commence à écrire. Il inscrit les notes sur le papier jusqu'au matin avant de s'écrouler sur son lit, épuisé. Mais il se lève tôt, impatient de présenter son œuvre au public qui n'est pas au rendez-vous. Triste, le jeune violoniste brûle sa partition et il retourne à l'auberge louer de nouveau une chambre. Dans la petite pièce, il se recouche pour oublier sa solitude et sa tristesse. Quelques heures plus tard, Florentin tente de retrouver sa mélodie, empli de regrets mais il n'y parvient pas malgré tous ses efforts. Il pleure, il tenait quelque chose d'intéressant et par imprudence, il a laissé passer sa chance. Il regrette sa légèreté, il aurait dû prendre des notes pour ne pas laisser partir cette merveilleuse musique mais il est trop tard, il doit reprendre sa route. Toute la journée, cette idée l'obsède et il tente de retrouver la mélodie sans succès. Il enrage de ne pas y parvenir puis il oublie l'incident. Il est parvenu à se persuader que la musique n'était pas assez belle pour qu'il s'en souvienne. Le cœur lourd, Florentin n'a pas envie de s'arrêter dans une auberge. Il hésite dans une ville qu'il traverse mais il secoue la tête, il a besoin de penser à autre chose et de vider son cœur de sa tristesse. La nuit d'avril est belle et l'idée de marcher à son rythme dans le calme et l'obscurité lui met du baume au cœur.


Texte publié par Bleuenn ar moana, 1er mai 2018 à 16h27
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