Chaque cellule porte notre code

L'ovule flotte pendant la période

Le meilleur nageur avec, se fusionne

Un nouveau bonheur de l'intérieur rayonne

Il s'accroche et grandit dans son ventre

Elle se divise en deux êtres dans son antre

Deux parties de la même graine grandissent

Deux esprits viennent dans cette même hélice

Vous prouvez que l'héritage ne vient pas que du sang

Votre mère vous voulez unique et différent

Sa profonde détermination est gravée dans votre cœur

Les névroses de l'autre paire lui feront toujours peur.

Adolescentes, je vous ai rencontrées

De votre jeune frère, vous vous occupiez.

J'ai eu beaucoup de mal à vous différencier.

Malgré les codes colorés que vous portiez.

Une première a quitté le nid avec Franky

Isolée dans une autre famille et sans autonomie.

Comme moi, tu es revenue à ton premier foyer.

Dans notre premier envol nous avons échoué

Une seconde a conçu avant son premier vol.

À la clinique, j'ai vu Lorenzo dans son alvéole.

Son père et son oncle, j'ai rencontré à la maternité.

J'ai longtemps pensé que ta mère était comblée.

Comme les jumeaux de la nuit des rois.

Vos vies sont décalées par ce nouveau moi,

Si fragile, il a besoin de beaucoup d'attention

Vos pères ne sont pas doués pour l'affection.

L'histoire a la fâcheuse tendance de se répéter.

Comme mon père, j'ai connu les mêmes difficultés

Pour exister comme tel, nous avons dû lutter.

Des papas incompétents ou absents, nous avons hérité

Des préjugés

Ses stéréotypes font partie de notre société

Les femmes auraient le monopole de la bonté

Pendant que les hommes détermineraient les lois

Des concepts écrits par des apôtres de la croix

La fraternité sans les règles et les lois sans la bonté

Ne sont d'aucune utilité, il faut accepter cette vérité.

L'éducation n'est jamais aisée, nous faisons souvent

Les mêmes erreurs que nos parents

Voir les fautes de nos géniteurs est essentiel

Il ne rend pas notre amour immatériel

Nos biens aimés méritent une éducation adaptée

À leurs besoins d'affection ou de fermeté

Deux reproductions de la même fécondation

Vos choix sont autant de ramifications

Qui vous sépareront ou vous rapprocheront

Je veux que ce poème serve de pont

Les liens du sang n'ont aucune valeur

Sans la volonté de les conserver à toute heure

L'amour qui lie une famille à une autre

À besoin de plus d'efforts que le vôtre

Qu'est-ce qu'une famille sinon un sempiternelle

Mélange de gênes, d'habitude et de querelles

Dans le but de trouver l'équilibre sur la médiane

De nos usages, la paix et l'amour émanent

Lorsque ces ingrédients sont réunis

Il y a toujours la naissance d'une nouvelle vie

Différente de l'ancienne, elle est une graine

d'où germera une vie avec moins de peines